Chirac en chantier !


Chantier participatif de conception et de réalisation de mobilier et de plantations

Mission : Concertation et chantier participatif
Où : Bourg-sur-Colagne (48)
Quand : de mars 2025 à juin 2026
Pour : Commune de Bourg-sur-Colagne – MOE architectes LCDO
Mandataire : Le Pari des mutations urbaines
Montant de la mission : 42 988 HT

PROJET EN COURS

Le PMU intervient au sein d’une maîtrise d’œuvre portée par le cabinet d’architecture LCDO, pour accompagner à la réalisation de certains aménagements de façon participative sur deux places en cours de réaménagement au centre bourg de Chirac (commune de Bourg-sur-Colagne). S’inscrivant dans la continuité d’un travail de conception, lui aussi participatif, mené par LCDO, deux chantiers se tiendrons à l’automne 2025 et au printemps 2026 avec les riverains des deux places, dans le but de réaliser des mobiliers et des plantations. En amont de ces interventions, une résidence réalisée par l’équipe du PMU en mai 2025 a permis de consulter les riverains sur le plan d’aménagement global, et aussi d’aboutir à une conception partagée des mobiliers et des plantations. Ces moments au plus proches des habitant.es ont également apporter une meilleure appréhension des usages souhaités par les riverains.


Brève description du projet par LCDO

« Le chantier de « ménagement » des places d’Entraygues et de la Piéta à Chirac est un projet parmi les plus importants et ambitieux que la commune de Bourgs sur Colagne ait lancé pour Chirac ces dernières années. Il s’agit d’un projet d’autant plus marquant qu’il concerne des espaces publics anciens pratiqués quotidiennement par les habitant.es du vieux village, mais aussi ceux de la commune. Un bâti ancien patrimonial dessine l’espace public commun. Il s’agit en grande partie de maisons de villages habitées pour la plupart, de l’église St Romain, la chapelle St Jean et la tour d’Entraygues, vestige du château. Parti d’un besoin de désimperméabiliser les sols et de renaturation des espaces publics, le projet proposé intègre aussi les dimensions d’usages qui font le plaisir de vivre dans les centres anciens et la dimension patrimoniale, pour fabriquer un projet cohérent avec son contexte et avec la vie qui s’y déroule au quotidien »


Crédits photos : Le pari des mutations urbaines + LCDO

Les franges urbaines du Pilat 


Étude de caractérisation des franges urbaines à l’échelle du parc et de préconisation sur l’évolution de ces dernières

Mission : Étude paysagère
Où : Massif du Pilat (42-43-69-07)
Quand : de mois avril 2025 à avril 2027
Pour : le PNR du Pilat – financé par l’ANCT
Mandataire : Le Pari des mutations urbaines
Avec : Atelier SCOP Détours, paysagistes
Montant de la mission : 84 000 HT


PROJET EN COURS

Durant deux années, l’association a été mandatée, aux côtés de l’atelier Détours, pour formuler une étude sur l’ensemble du périmètre du parc, visant à identifier et à caractériser l’évolution des franges urbaines du territoire, puis, à donner des préconisations auprès de porteurs de projets en lisière urbaines.


A la croisée des pôles métropolitains de Saint-Étienne et de Lyon, mais aussi à l’interface de la vallée du Rhône et de la ville d’Annonay, le territoire pilatois est soumis à une forte pression urbaine. Le sujet des franges et de leur extension est donc un enjeu particulièrement fort, d’autant plus au regard des objectifs du ZAN et d’autres enjeux, tels que la préservation de fonciers agricoles, la gestion de l’eau, l’appréhension du risque incendie, etc.


En posant notre regard sur ces inter-lieux dynamiques, il sera question de comprendre les mécanismes à l’œuvre et d’être en mesure de les anticiper. L’étude sera une base fertile pour nourrir les outils réglementaires d’une analyse de terrain.

Phase 1 : Identification des franges – élaborer une typologie des franges urbaines

Phase 2 : Caractériser les franges à enjeux et préconiser des orientations

Phase 3 : Accompagnement de 3-4 porteurs de projets en lisière urbaine pour tester et préciser les préconisations de la phase 2


Crédits photos : Le pari des mutations urbaines

Côte-du-Pont

Étude de faisabilité architecturale, programmatique et technique pour l’ancien centre de loisirs «Côte du Pont»

Mission : Étude de faisabilité et de programmation
Où : Ambert (63)
Quand : de décembre 2024 à juin 2025
Pour : Communauté de communes Ambert-Livradois-Forez
Mandataire : Le Pari des mutations urbaines
Avec : Etienne Astier, Architecte HMONP, Quis plus est, BE Thermique, Ettel, BE Structure
Montant de la mission : 21 700 HT


Contexte

L’ALSH (accueil de loisirs) se situe actuellement dans les locaux de l’école primaire Henri Pourrat à Ambert. Cette cohabitation est source de difficultés organisationnelles, génère des contraintes d’occupation, et ne permet pas l’accueil de toutes les demandes. La communauté de communes souhaite se doter d’un nouveau site, plus adapté et qui puisse servir également à d’autres services de la collectivité et à des besoins du territoire qui seraient compatibles avec l’ALSH.


Cette étude avait pour objet d’étudier la possibilité de se réapproprier le site de la côte du pont, lieu hautement qualitatif entouré d’un écrin de verdure (forêt et prairie) qui lui confère une ambiance idéale pour un accueil de loisirs.

  • > Diagnostic partagé – Réalisation d’un diagnostic complet : >Diagnostics techniques (architectural, paysager, ressources et matériaux, sols, accès, réglementation…) >Diagnostic sensible et historique > Série d’entretiens auprès des agents de la collectivité > Scénarios – À partir du diagnostic et de l’identification des besoins, trois scénarios ont été proposant différentes capacités pour le centre de loisir en lien avec d’autres activités (lieu autour de l’alimentation, la sensibilisation à l’environnement, la dynamique associative). Un atelier a permis de mettre en débat les scénarios et d’identifier les dénominateurs communs. > Une stratégie opérationnelle – Enfin dans la dernière phase, il s’agissait de valider une version finale de la programmation, des éléments techniques (thermique et structurel) et de chiffrer la programmation afin que la collectivité puisse décider de passer à l’opérationnel.

Équipe pour ce projet : Noémie Paperin, Agathe Paoli, Aurélie Bergès

Crédits photos : Le pari des mutations urbaines

Un cap pour Chanteuges

Une étude participative pour dessiner le devenir de Chanteuges

Mission : Programme d’Aménagement Durable
Où : Chanteuges (63)
Quand : de décembre 2024 à juillet 2025
Pour : Commune de Chanteuges
Mandataire : Le Pari des Mutations Urbaines Avec : Sophie Constant, architecte HMONP / BE Timel, ingénieur VRD Montant de la mission : 30 098 HT

Contexte

Chanteuges est un des villages porte des gorges de l’Allier. La silhouette de son centre-bourg est reconnaissable par mille, de par son prieuré accroché au roc basaltique remarquable séparant les rivières de l’Allier et de la Desges.

Le bourg est composé de différents quartiers qui s’organisent en fonction de ce socle géomorphique, mais aussi en fonction de la départementale D585 qui traverse le bas du centre-bourg.

En décembre 2025, le PMU pose ses valises ponctuellement à Chanteuges pour une étude répartie sur huit mois, en trois phases : diagnostic partagé, scénarios prospectifs et élaboration d’une stratégie d’aménagement. L’objectif : trouver un cap partagé par les élu.es et les habitant.es pour le devenir de la commune.

Au programme, de nombreux enjeux ont été appréhendés : sécurisation de la D585, lien entre les quartiers, stratégie foncière pour répondre à un taux de résidences secondaires très important, bâtiments vacants achetés par la commune sans vision programmatique, absence de prise en compte du flux touristique, manque d’espaces publics et de lieux de convivialité, maintien des trois commerces, manque de parc locatif, patrimoine architectural et paysager riche, peu valorisé ou dévalorisé par certains aménagements, village musée vs village habité, minéralité des espaces publics, etc.Cette étude participative a eu pour objectif de doter les élu.es d’une stratégie transversale, à long terme et concertée avec les habitant.es de la commune.

L’aboutissement de l’étude, ce sont des fiches actions thématisées, priorisées et chiffrées pour permettre à la municipalité de passer à l’opérationnel et d’être prêt en cas d’opportunité foncière.

Au-delà des livrables de l’étude, c’est toute une méthode de débat et de prise de décisions qui s’est mise en place au sein du conseil municipal grâce aux outils mobilisés lors de l’étude.

Déroulé de la mission :

Phase 1 / Immersion et diagnostic

La phase de diagnostic a permis de comprendre le territoire dans sa globalité et au travers de thématiques telles que les espaces publics, le paysage, les dynamiques habitantes, les commerces, la mobilité etc.

– COPIL, 1 réunion publique, 1 atelier élu.es + 1 visite, des entretiens avec les personnes ressources

Phase 2 / Scénarios prospectifs

Cette seconde phase a débuté par l’écriture et la mise en débat de scénarios à l’échelle du bourg. Ces scénarios ont permis à l’équipe municipale de choisir et de définir une stratégie politique d’aménagement du village.

COPIL, 1 réunion publique, 2 ateliers élu.es

Phase 3 / Fiches actions

Cette dernière phase a permis de construire de manière collective le programme d’actions et de chiffrer les espaces structurants ainsi que d’élaborer un phasage des actions dans le temps.

– 2 COPIL, 1 atelier élu.es, 2 réunions publiques

L’équipe PMU pour ce projet

Margaux Fouquet, Noémie Paperin, Agathe Paoli, Aurélie Bergès

Des treillis pour Bailly

Aménagement de la place centrale de Bailly (78) avec les 4èmeSEGPA et les CAPA de Noisy-le-Roi

Mission : Chantier-conception pour l’aménagement de la place centrale de Bailly (78) avec les 4ème SEGPA et les CAPA du collège de Noisy-le-roi
Où : Bailly (78)
Quand : 2022
Pour : La commune de Bailly – Collège La Quintinie, Noisy-le-Roi – Le potager du roi
Mandataire : Margaux Fouquet (PMU) + Green resistance co-traitants
Partenaire financier : DRAC

Contexte

En 2022, le Potager du Roi lance des résidences nommées « L’art du Paysage », financées par la DRAC, à destination de différents établissements scolaires. Dans ce cadre, le collège de Noisy-le-Roi est accompagné par notre équipe durant 4 demie-journées, puis 1 journée de chantier pour concevoir puis réaliser l’aménagement de la place centrale de la commune voisine : Bailly. Deux classes d’élèves ayant de fortes difficultés scolaires ont suivi le projet et on permit de lui donner vie.

Déroulé du projet de conception

Visite du site : une petite place à la croisée de lieux conviviaux (le théâtre, la salle des anciens, la bibliothèque, etc.) Les élèves s’essayent à l’exercice du plan en mesurant l’espace avec leurs corps. Pour des élèves ayant des troubles dyspraxiques, l’exercice est difficile, mais non sans résultat ! De retour en salle tout le monde dessine son plan à l’échelle et annote les sensations captées.

Suite au travail de terrain, nous avons décortiqué l’espace. Chaque élève s’appropri un espace sur lequel il.elle va être amené à réfléchir en réalisant un collage du lieu. Des premières idées d’aménagement apparaissent, prenant la forme de treillis associés à des plantations pour habiller l’espace peu fleuri.

Pour tester l’assemblage des treillis en bois et notamment la technique de tressage, les élèves s’exercent avec du fil de laine. Là encore, le geste simple du tressage est difficile, cette étape est primordial pour qu’ils.elles se saisissent de la technique.

Chaque élève, une fois son tressage terminé, réalise une maquette de treillis. Des équipes se forment par typologie de treillis pour préparer le chantier qui vient.

Place au chantier !

Le projet basé sur des techniques simples et légères d’aménagement aura donné à ces futur.es professionnel.les une vision frugale de la conception, en expérimentant des outils et solutions spatiales sobres et faciles à mettre en œuvre.

De la même façon, la plantation de vivaces « dromadaires » aura été l’occasion de sensibiliser les élèves à l’importance du choix des plantations, surtout dans le contexte climatique actuel.

Équipe pour ce projet :
Margaux Fouquet (PMU), Titouan Lampe (Green résistance)

Tiers-lieux à but non lucratif

Un recueil pour raconter, penser et confronter nos pratiques

Mission : Démarche de recherche-action sur 3 ans sur les tiers-lieux dans leur dimension politique et sociale
Où : Échelle nationale, rencontres nationales organisées en 2021 au Moulinage de Chirols
Quand : 2017-2021
Financé par : la Fondation de France, CGET Massif Central, la Fondation un monde pour tous
Équipe : Le Pari des mutations urbaines, Relier, le Réseau des Créfad, Dasa, la Brèche
Montant de la mission : Démarche globale 170 000 euros HT

Contexte

Depuis 2016, le Pari des Mutations Urbaines et l’association Relier participent à des réflexions collectives autour de l’Habiter au sein d’une commission de travail du réseau des Crefad, la «commission habiter».

Partant de leurs observations de terrain, et de questionnements ayant trait au développement local et à l’urbanisme en milieu rural, Relier, les associations du réseau des Crefad et le PMU se rassemblent pour échanger sur les expériences respectives accumulées et les mettre en perspective, dans le but de prendre du recul sur leurs pratiques, et de les partager plus largement. En 2019, des financements de l’ANCT Massif central, ainsi que de la région Nouvelle Aquitaine et la Fondation de France ont permis au collectif de travailler sur 3 années deux sujets de recherche-action ayant mené à deux ouvrages.

Un ouvrage collectif

L’ouvrage « Tiers-lieux à but non lucratif » est le fruit d’une réflexion portée sur l’émergence de lieux ouverts en milieux rural croisant des activités et des publics. Cette recherche-action a été jalonnées par des temps d’enquêtes, de partages d’expériences, de rencontres et a abouti à la publication d’un ouvrage ainsi qu’à des suites opérationnelles. (création d’un réseau de tiers-lieux à but non lucratif, mise en place de formation)

« C’est quoi un « Tiers-lieu » ?

Un espace qui n’est ni la maison, ni le travail, ni l’école, mais dans lequel on se sent chez soi, on fait ensemble et on apprend.

Et « à but non lucratif » ?

C’est l’idée que l’argent n’est pas un objectif mais un moyen.

Et ça ressemble à quoi des « tiers-lieux à but non lucratif » ?

C’est ce que raconte ce livre…

Cet ouvrage paru en 2021 est le fruit d’un travail collectif mené sur plusieurs années par différentes associations se reconnaissant dans l’éducation populaire. Né de réflexions, de pratiques et d’expériences autour de tiers-lieux à but non lucratif, il s’adresse à toute personne curieuse d’apprendre sur – et de – ces lieux qui proposent des formes renouvelées d’organisation collective et de rapport au travail, à l’argent et à la propriété. »

Accompagner le chantier

Écrire sur ces métiers qui organisent l’entraide dans le bâtiment

Mission : Démarche de recherche-action sur 3 ans sur les métiers émergents du bâtiment
Où : Massif central – en lien avec le Moulinage de Chirols, les Lococotiers et la Maison sur la Place
Quand : 2019-2021
Financé par : la Fondation de France, la région Occitanie, CGET Massif Central
Équipe : Le Pari des mutations urbaines, Relier, le Réseau des Créfad, Dasa, la Brèche
Montant de la mission : démarche globale 90 000 euros HT

Contexte

Depuis 2016, le Pari des Mutations Urbaines et l’association Relier participent à des réflexions collectives autour de l’Habiter au sein d’une commission de travail du réseau des Crefad, la «commission habiter».

Partant de leurs observations de terrain, et de questionnements ayant trait au développement local et à l’urbanisme en milieu rural, Relier, les associations du réseau des Crefad et le PMU se rassemblent pour échanger sur les expériences respectives accumulées et les mettre en perspective, dans le but de prendre du recul sur leurs pratiques, et de les partager plus largement. En 2019, des financements de l’ANCT Massif central, ainsi que de la région Nouvelle Aquitaine et la Fondation de France ont permis au collectif de travailler sur 3 années deux sujets de recherche-action ayant mené à deux ouvrages.

Un ouvrage collectif

L’ouvrage « Accompagner le chantier » est le fruit d’une réflexion portée sur l’apparition de pratiques d’accompagnement dans les métiers de la construction (artisans, architectes, ingénieurs, etc). Cette recherche-action a été jalonnée par des temps d’enquêtes, de partages d’expériences, de rencontres et a abouti à la publication d’un ouvrage ainsi qu’a des suites opérationnelles (création d’un réseau de tiers-lieux à but non lucratif, mise en place de formation)

« Ces métiers qui organisent l’entraide dans le bâtiment, de la rénovation de l’habitat à l’installation de lieux collectifs.

Chantiers participatifs, chantiers ouverts, chantiers-écoles, accompagnement à l’auto-réhabilitation : autant de manières pour des artisan.es, architectes, urbanistes, formateurs ou formatrices, d’accompagner le chantier.

Cet ouvrage partage des réflexions et des récits assemblés par des associations se reconnaissant dans l’éducation populaire. Il met en lumière des pratiques de rénovation de l’habitat ou de lieux collectifs, favorisant l’entraide et la solidarité dans le bâtiment. Des métiers du lien sous-explorés par toute une partie des formations techniques ou universitaires. Des métiers dont il s’agit de percevoir les contours mouvants, mais aussi les balises posées par quelques expérimenté.es.

Du Livradois-Forez au Cotentin, de l’habitat à la maison de bourg devenue lieu partagé, ici et là des professionnel.les agissent dans des logiques de réinvention (réappropriations de savoir-faire techniques) et de subsistance (privilégiant ce qui permet l’existence matérielle d’un individu, d’une collectivité).

Une proposition de voyage dans quelques-uns de ces lieux en milieu rural, où s’expérimentent ces métiers. L’occasion de faire des liens avec sa propre pratique, de (re)découvrir des complices, de s’inspirer. »

On se jette à l’eau !

Workshop avec les élèves de terminale option création et culture design, bac technologique Arts Appliqués du Lycée Descartes à Cournon d’Auvergne

Mission : Initiation à l’architecture , 3 demi-journées
Où : Cournon d’Auvergne (63)
Quand : Mai 2024

Contexte

Pendant trois demi-journées, les lycéen.nes de la classe de terminale option création et culture design du lycée Descartes à Cournon d’Auvergne ont été mis à contribution pour poser les bases d’une réflexion sur la transformation du plan d’eau de Cournon post-baignade (cyanobactéries pour cause). Le Pari des Mutations Urbaines poursuit à travers ce workshop sa recherche sur l’évolution de ces ouvrages construits pour une vocation touristique, aujourd’hui chéri par les habitant.es comme parcs indispensables.

Première étape : Enquête collective sur le terrain

Quels sont les usages actuels du site ? Quelles en sont les ambiances ? Y a t-il une nuance entre les berges du plan d’eau et celles de l’Allier ? Dans quel contexte géographique s’inscrit-il ? Quels végétaux y trouve-t-on ? Toutes ces questions ont pu trouver réponse au travers l’enquête collective qui s’est mise en place sur le terrain le temps d’une demi-journée. Par groupe thématique, les élèves ont exploré le site et restitué à la classe le fruit de leurs recherches.

Deuxième étape : Concevoir et donner à comprendre un projet

Après le diagnostic, ayant mis le doigt sur des enjeux, vient le moment de passer au projet – ou au non-projet d’ailleurs, pourquoi pas ? Chaque élève prend un temps pour définir le sujet sur lequel il.elle aimerait travailler à partir d’un besoin identifié, ou d’une émotion particulière ressentie. Des groupes se forment alors par affinité de sujets. Chaque groupe repart de la demi-journée avec une esquisse d’intention du projet et une phrase simple qui la résume.

La dernière demi-journée a pour objectif de donner à comprendre et à partager les projets élaborés par le biais de maquettes ou du collages. C’est aussi l’occasion de tester et d’affiner la conception. Chaque groupe présente son travail au reste de la classe, afin de mettre en commun les réflexions et d’aller plus loin sur chacun des projets par l’échange.

Équipe pour ce projet :
Margaux Fouquet et Agathe Paoli

Le damier ruiné

Un jardin qui explore la collaboration entre les vivants (25)

Mission : Conception et réalisation d’un jardin
Où : Arc-et-Senans (25)
Quand : Automne 2021 à printemps 2022
Pour : Festival des jardins de la saline royale d’Arc-et-Senans
Mandataire : Margaux Fouquet (PMU), Antonin Balestro, Hugo Decoux et François Roumet, paysagistes D.E.

Contexte

Chaque année, la saline royale d’Arc-et-Senans propose à des concepteurs de réfléchir à la mise en œuvre d’un jardin sur une thématique. En cette année inaugurale du festival, c’est Gille Clément qui formula la thématique des « Oursons Métisses », d’après l’expression de Baptiste Morizot, invitant à explorer d’autres façon d’habiter nos lieux de vie. Conçu puis réalisé par notre équipe, aux côtés des élèves du CFA de Gueugnon, ce jardin explore la collaboration entre humains et non-humains pour imaginer de nouveaux paysages entremêlés, dans lequel l’humain redéfinit sa place parmi vivants.

Le damier ruiné

Répondant à une lettre lancée par Gilles Clément à l’occasion du Festival des jardins d’Arc-et-Senans, sur la thématique des « Oursons Métisses », ce jardin conçu et réalisé en 2022 propose d’explorer un nouveau rapport collaboratif entre les vivants. Ode à la cohabitation et à la quête d’une juste place de notre espèce au sein d’un règne animal et végétal, c’est par des règles du jeux, que l’on entre dans le jardin :

« Vous êtes un pion vivant. Vous voilà dans le damier, votre but : le ruiner. Pour cela, vous collaborez avec d’autres pions vivants : les englobantes, les dispersées, les flottantes, les rampantes, et les colporteuses (équipe végétale), mais aussi avec les ailés, les pattés et les tunneliers (équipes animales). Ensemble, vous n’avez en votre possession que le vent, vos pieds, la lumière, la pluie, vos envies de déambuler pour jouer. Pour simple repère, un damier dans le damier. A vos côtés, les canapions à déplacer sans raison. Ce jardin invite au jeu, fabrique de l’imaginaire pour faire avec les enjeux de nos sociétés. Le damier ruiné moderne fait l’éloge du désordre et du mélange nécessaire à notre survie. Le roi est forcé de capituler face aux pions qui forment un tout. »

Naissance du jardin

Inauguration du jardin

Équipe pour ce projet :
Margaux Fouquet (PMU), Hugo Decoux et Antonin Balestro, paysagistes D.E.